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green day!
25 février 2006

green day de a-z

GREEN DAY de A à Z

Un carton avec 14 millions de disques vendus en dix ans, puis le grand retour du trio post-atomique de Rodeo, près de San Francisco. De leur invincible « American Idiot » à leur live au Zénith parisien, voici tout ce que tu dois absolument savoir, de A é Z sur le géant vert !

A comme AMERICAN IDIOT

C’est leur septième album en quinze ans, l’album du jackpot planétaire. Premier opéra punk de l’histoire du rock, « American Idiot » est le projet le plus ambitieux de ces Californiens. En treize titres, il nous livre la fulgurante ascension et la chute obligée du héros, Jesus of Suburbia (Jésus de la zone). Son trip l’amène à rencontrer Saint Jimmy, un mauvais génie qui n’est autre que la face obscure de sa personnalité. Musicalement, c’est une bombe d’énergie ! malgré deux titres de plus de dix minutes, c’est aussi une grande leçon de punk entre speed et mélodies.

B comme BILLIE JOE ARMSTRONG

Le chanteur guitariste a poussé ses premiers cris le 17 février 1972, à Berkeley, ville universitaire au nord de San Francisco. Billie Joe est le cadet de six enfants. Son père décède d’un cancer du poumon lorsqu’il a dix ans. Chauffeur routier et batteur de jazz à ses heures, il avait offert à son fils sa première guitare. Sa mère, serveuse, va assurer. Mais elle se remarie et Billie Joe déteste son beau-père. Il mettra alors toute sa haine dans le rock avec le succès que l’on sait. Aujourd’hui Billie Joe a 33 balais. Marié avec Adrienne depuis plus de dix ans et père de Joseph et Jakob, il ne fume presque plus et boit beaucoup moins… Sans rien sacrifier à la totale rébellion de sa punkitude !

C comme CRAVATE

En 1977, les punks anglais se révoltent contre la société arborant des épingles à nourrice dans la joue et des fringues déchirés. Kurt Cobain et Nirvana reprendront la formule vestimentaire. Mais Billie Joe voulait se démarquer de la vague précédente, il choisit alors la cravate… Comme Angus Young, le fameux guitariste d’AC/DC qui se produit en uniforme de collégien, avec culottes courtes et… cravate !

D comme DOOKIE

Cette année 1993, dans la foulée du buzz de leur deuxième album, les gros labels se bousculent pour offrir un contrat à Green Day. La division de Warner Reprise, basée à Burbank, California, va publier « Dookie »… « Si tu sais dire dookie (caca), c’est qu’il y a encore un gamin en toi ! », proclame Billie Joe. Au delà de la vanne scato, c’est le premier grand choc rock planétaire depuis « Nevermind » de Nirvana. Produit par Rob Cavallo au légendaire studio Fantasy (de Creedence Clearwater Revival), à Berkeley, avec sa rage punk et ses chansons sur l’ennui et la révolte contre les parents, le CD devient l’emblème de sa génération.

E comme ECERVELES

Avec « American Idiot », on découvre que le punk peut être politique et pas aussi idiot qu’on veut le croire. « Nous n’avons pas changé. On a juste intégré de nouveaux ingrédients. Mais les gens paraissent surpris, comme s’ils découvraient subitement que Green Day avais aussi un cerveau. Surprise ! Nous avons un cerveau. », sera la réplique du groupe.

F comme FAMILY

Enfants de foyers secoués, les Green Day sont aujourd’hui pères de famille. Billie Joe Armstrong a six frères et sœurs. Il a été élevé seul par sa mère et est aujourd’hui père de deux garçons de 9 et 11 ans. Mike Dirnt a eu une enfance chaotique. Sa mère accro à l’héroïne, l’abandonne à la naissance. Il sera élevé par des parents adoptifs. Mais le couple (père blanc riche programmeur informatique et mère indienne pauvre) se sépare lorsqu’il a 7 ans. Sa mère l’élève seule. Mike a une fille de 8 ans, mais sa femme lui a annoncé, le jour où il a fini l’album, qu’elle le plaquait. Quant à Tre Cool, son père ex-pilote d’hélico était routier et sa mère femme au foyer. Tre est fils unique d’une famille stable, mais il a enchaîné deux mariages, deux enfants et deux divorces. Il se remet aujourd’hui de son dernier échec sentimental avec Torry Castellano, « la » batteur des Donnas.

G comme GREEN DAY

En 1987, Billie Joe et Dirnt publient le premier EP des Sweet Children. Mais avec la punkitude, ils découvrent aussi la beuh qu’ils consomment du matin au soir. Ces journées allumées deviennent ainsi des « jours verts ». l’expression « green day » leur est inspirée par une remarque d’Ernie de « Sesame Street » (une émission TV pour les enfants). Ce sera le titre d’une chanson, souvenir musical des premières expériences de fumette de Billie Joe… Avant de devenir le nom du groupe.

H comme HERITIERS

Depuis l’implosion « Dookie », on croyait le géant vert assoupi. Beaucoup de groupes yankees avaient investi alors le créneau punk rock avec plus ou moins de succès. Avec comme héritiers Blink 182, Sum 41, Puddle Of Mudd, Good Charlotte, Linkin Park… « American Idiot » marque le retour en force des pères fondateurs du surf punk californien.

I comme INSOMNIAC

Publié en 1995 ; c’est le quatrième album du trio. Cette année-là, en mars, naît Joseph, fils de Billie Joe. et en juin, il est en studio pour enregistrer le successeur de « Dookie ». rob Cavallo est à nouveau aux mannettes. 14 ou 15 chansons ont étés expérimentées sur la route. Mais malgré des titres chocs comme « Armatage Shanks » ou « No Pride », les fans ne suivent pas. La scène punk du Gilman Street, elle, leur reproche leur succès massif. Pourtant nos gars n’ont pas changé leurs habitudes, ils restent trois punks du quartier qui continuent à faire les clowns.

J comme JAM SESSIONS LIVE

Sur le site officiel l’an passé, les fans pouvaient se connecter sur www.greenday.com où une fenêtre leur proposait un web cast particulier : Billie Joe, Mike Dirnt et Tre en studio en train d’enregistrer « American Idiot ». certes la qualité son image était limité, mais voir son groupe favori au travail est si rare.

K comme KERPLUNK

Second album sur le label indé Lookout en 1992, c’est un CD charnière pour Green Day. d’abord c’est le premier projet où le percutant Tre Cool remplace le batteur John Kiftmeyer. C’est aussi le projet discographique qui les propulsera sur la scène punk de San Francisco et qui donnera envie aux gros labels de surenchérir pour les signer. Dookie prouvera que c’était justifié.

L comme LABEL ADELINE

Avec sa femme Adrienne, Billie Joe a monté son label indé Adeline records. On y trouve de nombreux groupes de la Bay Area qu’il a signés et produits. La plupart sont punks, certains pop. On trouve aussi les projets parallèles du groupe comme The Frustrators avec Mike Dirnt ainsi que The Network, un pseudo utilisé pour publier certains titres alternatifs du trio. Le site www.adelinerecords.net offre aussi les versions vinyles des CD de Green Day.

M comme Mike Dirnt

Dans toutes les grandes histoires, c’est toujours le meilleur pote qui vient sauver le héros. Mike Dirnt, né Michael Pritchard, assume le rôle depuis leur toute première aventure musicale. A 15 ans, il quitte la maison pour s’installer dans une petite dépendance chez la mère de Billie Joe. ensemble ils fondent leur premier groupe allumé Sweet Children et expérimentent le plaisir fumiste du « green day » avant de percuter la légende.

N comme NIMROD

Après l’accueil glacial réservé à « Insomniac », les Green Day se replient un an durant dans leur cocon familial. Sans se soucier des accusations de perte de crédibilité punk, ils travaillent chez eux aux chansons qui vont constituer leur 5ème album. Publié en 1997, Nimrod offre 18 titres au speed affûté pour 50 minutes de rage maximale. Ses textes sont toujours sarcastiques avec des personnages décalés qui racontent leur histoires de drag queen ou de virées en voiture.

O comme OPERA PUNK ROCK

Billie Joe l’a déclaré au cours de nombreuses interviews, « American Idiot » était de très loin leur projet le plus ambitieux : « On voulait faire un de ces albums classiques comme ceux qu’on écoutait des Who ou de David Bowie. On voulait faire l’équivalent de ce qu’a fait Outkast pour le hip hop, sans perdre notre identité ou notre énergie. » « Tommy » des Who est le premier opéra rock et il va inspirer les Green Day. en 1969, Pete Townshend publiait son conte parabolique mettant en scène les frustrations et l’aliénation d’un adolescent issu du baby-boom. Jesus, c’est un peu le fils de Tommy, un fils punk !

P comme PUNK & POLITIQUE

Pour Billie Joe, le punk ne peut pas mourir. c’est carrément un mode de vie qui ne le quittera jamais, une attitude rebelle qui les soude contre tous. Quant à la politique, elle fait aussi partie intégrante de Green Day. « Nous venons de Berkeley, explique le chanteur guitariste, comme de l’environnement musical de San Francisco. Nous avons baigné dans la contre culture. Et musicalement, nos modèles étaient des groupes comme les Dead Kennedys ou The Clash. » Avec sa vision assassine de l’Amérique du Bush, « American Idiot » est l’engagement le plus sérieux des californiens.

Q comme QUEEN

Au nombre des influences essentielles de Green Day, il faut aussi compter le groupe de Freddie Mercury. Une des preuves les plus récentes, (elle date de leur première tournée) est leur interprétation, durant les rappels, de « We Are The Champions » de Queen.

R comme RODEO

Au nord de San Francisco, au-delà de Berkeley dans la baie de Pablo, Rodeo est une petite bourgade californienne de 8 000 âmes que rien ne prédestinait à l’incroyable secousse sismique Green Day… A part l’ennui qui y règne !

S comme SWEET CHILDREN

Lorsqu’ils étaient encore au lycée, Mike s’est déniché une basse et Billie Joe a pris la guitare. Ils donnent leur tout premier concert au Rod’s Hickory Pit, un bar où bosse la mère de Billie Joe comme serveuse. Ce soir là, ils se baptisent Sweet Children. Ils pressent eux-même leur premier disque en 1987, « The Sweet Children EP », sur le label Skane pour le vendre après les concerts. Avec une reprise enragée de « My Generation » des Who, le EP est aujourd’hui disponible en bonus track du CD de Kerplunk.

T comme TRE COOL

A 12 ans, Edwin Wright III (3ème du nom) grandit à Willits, petite ville agricole au nord de San Francisco. Son plus proche voisin est à un kilomètre et a 30 ans. Larry, chanteur du groupe punk The Lookout, a justement besoin d’un batteur. Larry sait quelques mots de français, il surnomme ce gamin qu’il trouve si cool : Tre Cool (très cool). Tre devient un des piliers de la scène punk du club alternatif Gilman Street de Berkeley. En 1991, Green Day se sépare de son batteur, Mister Cool est alors recruté pour l’enregistrement du premier album et les portes de la gloire !

U comme U.S.A.

Si Green Day n’enflamme pas physiquement la bannière étoilée comme les hippies de Woodstock (c’est désormais un crime fédéral), « American Idiot » est un puissant cocktail Molotov balancé sur le gazon de George W. Bush. Et qui donne une toute autre image des U.S.A. « Pour le reste du monde, nous sommes stupides et arrogants. Les Américains aiment dire que notre pays est le meilleur du monde. Mais ceux qui crient la plus fort n’ont jamais mis les pieds ailleurs, en parfait idiots américains », affirme Billie Joe.

V comme VOLEES (BANDES)

Avant d’enregistrer le nouvel album, Billie Joe, Mike et Tre avaient déjà capturé plus de 20 titres dans leur studio. Hélas, toutes ces bandes ont disparues, dérobées durant la nuit par un type habile qui s’est fait passer pour un membre du management. Du coup, le trio est reparti total à zéro pour inventer « American Idiot », transformant une cata en or fin.

W comme WARNING

« Green Day number 6 », le prédécesseur de « American Idiot » est publié en 2000. En 1997, pour la bande originale de « Private Parts », ils reprenaient déjà les Kinks. Avec « Warning » le combo va embrasser la pop british et des Kinks et des Beatles. 12 titres rageurs dont le mordant « Blood, Sex & Booze », malgré son énergie, le CD ne parvient pas à percer.

Y comme YOU

Chez Green Day, parfois la vedette, c’est toi ! en effet, nos californiens ont depuis toujours cette tradition sur scène : ils font monter des petits gars du public pour une audition live express. A chaque fois, trois fans sont invités à remplacer le groupe sur scène pour quelques instants d’un bonheur rare. Mais les petits gars ont intérêt à assurer s’ils veulent tenir tout le morceau.

Z comme ZENITH

C’était le 19 janvier dernier au Zénith de Paris, Green Day investissait la scène de son grand show… Show qui démarre par un gros lapin rose qui vient danser sur un vieux Ramones punky. Puis Billie Joe, Mike et Tre investissent la scène, épaulés par quelques musicos additifs pour une sarabande infernale entre feux de Bengale, fumigènes et confettis. Séquence fan, avec remise de sa guitare par Billie Joe à une fille hallucinée ou séquence pistolet à eau, le géant vert a donné ce soir là un concert comme on n’oublie pas.

wall9

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